Ends of worlds
Peut-on prédire l’avenir à l’aune du passé ? Michiel Vandevelde analyse le passé à la faveur de la danse moderne et contemporaine occidentale, et plus précisément par le biais de figures clés comme Isadora Duncan et Anna Halprin. On peut lire leurs chorégraphies comme des codes et des signes du passé qui infiltrent l’avenir. Et si leur danse était la seule chose qui survive à l’humanité ? Quels résidus idéologiques peut-on observer au travers de leurs chorégraphies ? Et quelle lecture de ces matériaux feraient des créatures futures – de « nouveaux humains » ?
On est en l’an 0.2300. Les corps des danseurs sont des reproductions d’homo sapiens. Le théâtre : une reconstruction historique. La danse : une évocation d’une construction espace-temps précédente. En cinq parties spéculatives sur le passé, à partir du futur, il est inévitablement question du présent. Les chorégraphies deviennent ainsi une forme de science-fiction. Ce voyage dans le temps attribue non seulement des représentations et des images erronées à la danse, mais des catastrophes passées se manifestent aussi.
• L’artiste en résidence au Kaaitheater, Michiel Vandevelde – diplômé de PARTS et actif en tant que chorégraphe et commissaire d’expositions à Extra City – s’est fait remarquer au cours des dernières années avec un quadriptyque autour de la réappropriation dans lequel il transforme des motifs de danse populaire en quelque chose de nouveau. Trois de ces spectacles ont figuré au programme du Kaaitheater : Antithesis, Our times et Andrade.
choreography Michiel Vandevelde | dance Jara Vlaeminckx, Bryana Fritz, Amanda Barrio Charmelo & Mario Barrantes Espinoza | costume Lila John | dramaturgy Esther Severi | technique Tom Bruwier | production Disagree. vzw | co-production Kaaitheater, PACT Zollverein, Buda, Pianofabriek | international distribution Something great | financial management Klein Verzet vzw | residencies Kaaitheater, Stuk, DeSingel, PACT Zollverein, Buda, Pianofabriek | supported by De Vlaamse Overheid