La frontière entre le spectateur et l'artiste s’efface
Imaginons qu’on puisse être autrui le temps d’un instant. Dans HUIS, on est invité dans un lieu inconnu. En raison de la situation inattendue dans laquelle on aboutit, on ne peut plus assister en spectateur depuis la ligne de touche : il n’y a nulle part où se cacher. Sans aucune pression, de manière totalement naturelle, quasi surréaliste, on devient un élément d’un nouveau « chez-soi ».
Dans la frénésie du travail, des relations, des dates butoirs et des discussions, nous sommes parfois distraits de l’essentiel : sentir qu’on est en vie, être conscient de tout son être et de ce qui nous entoure. The Monastery est une communauté urbaine spirituelle expérimentale qui souhaite précisément faire de chaque action et de chaque jour une expérience intense.
Pour la deuxième fois, The Monastery débarque aux Kaaistudio’s avec A-LIFE, une journée ritualisée selon le rythme des saisons. Cette fois, les moines urbains vous accompagnent dans le passage de l’automne à l’hiver.
Lors de WoWmen!, The Monastery revient aux Kaaistudio’s – entre-temps une base d’opérations familière – pour un passage spécial de deux jours. Cette fois, A-LIFE combine la célébration du printemps avec le caractère queer de la pratique spirituelle. Au programme, des rituels autour des archétypes féminins. Attendez-vous à une journée monastique en silence – avec une rave occasionnelle – lors de laquelle vous déconstruisez et approfondissez l’esthétique du moine.
The Monastry atterrit pour la quatrième fois aux Kaaistudio’s afin de clôturer la saison RE:RITE par une dernière journée rituelle. Venez rejoindre cette communauté urbaine spirituelle expérimentale pour un seul rituel ou pour la journée et prenez conscience de tout votre être et de tout ce qui vous entoure.
deufert&plischke viennent à Bruxelles trois semaines durant pour y recueillir des « lettres à la danse ». Pour clôturer le projet, ils nous invitent à danser à un véritable bal populaire. La collection de mouvements de danse favoris constitue le vocabulaire gestuel d’une fête joyeuse. Il y aura de la musique jouée en public, tout le monde dansera et lors d’intervalles, on pourra entendre les meilleures lettres écrites à la danse.
Avec Precarious Pavilions, l'artiste en résidence au Kaaitheater Michiel Vandevelde voyage dans quatre villes. Dans chacune, il construit un pavillon avec un autre artiste, chaque fois autour de la question : « Comment abordons-nous l’espace et l’architecture dans ce monde instable ? » Pour le deuxième pavillon de la série, le chorégraphe Michiel Vandevelde et le collectif 431 atterrissent place de la Monnaie.
L’installation vidéo en direct Instant Fiction filme des situations quotidiennes dans des lieux publics, selon les principes d’un système de surveillance. On voit des gens qui parlent, rient, boivent ou lisent le journal. Sauf qu’ici, les images sont sous-titrées en temps réel par des phrases extraites d’un vaste éventail de scénarios de films. La réalité actuelle se transforme ainsi en plateau d’acteurs qui l’ignorent.
« La mort mérite notre attention, pas notre peur. Avec cette production, j’espère créer de la latitude pour pouvoir regarder conjointement des situations de décès collectifs. » Lors de Dying Together, nous participons à un exercice de réflexion exécuté de manière physique. Dans une constellation qui change graduellement, de même que les rapports entre les personnes qui la composent, naît une palette multicolore de relations possibles.
La veille des élections communales, un cortège de gens habillés en blanc parcourent Bruxelles. Les manifestants portent des pancartes blanches, sans slogans. En 1967, la chorégraphe états-unienne Anna Halprin a créé Blank Placard Dance pour protester contre la guerre du Vietnam. Anne Collod recrée cette performance avec des participants bruxellois.