danse

En octobre, vous avez pu voir la chorégraphe américaine Jennifer Lacey dans mhmmmm, un spectacle qu’elle avait monté avec l’artiste Nadia Lauro. En avril elle sera à nouveau notre hôte, mais dans les studios du Kaaitheater cette fois, avec une reprise de son solo Skin Mitten, datant de 1995. La chorégraphie originelle est projetée en vidéo et pourvue d’un « sous-titrage ». Lacey elle-même danse la chorégraphie sur la scène en direct. La même danse, mais de deux façons différentes. Double bill avec Mette Ingvartsen (50/50) et Latifa Laâbissi (I love like animals).

Pendant un an, l'auteure de théâtre Marijs Boulogne a porté ce spectacle comme l'on porte un enfant. Elle a montré le work in progress à Roubaix, Gand, Louvain, Amsterdam, Bruxelles et Malines. Aux Studio's, elle présentera la version définitive. Pas maar al gerot est une sorte d'analyse médico-légale d'un bébé mort, une poupée que Marijs Boulogne a crochetée et brodée avec une précision quasi scientifique.

Le spectacle légendaire des débuts de la danseuse et chorégraphe américaine Meg Stuart. Avec son vocabulaire de danse Meg Stuart ferait internationalement fureur : le corps fragmenté, défiguré, placé dans un décor proche des arts plastiques (Francis Bacon?) et de la performance. Disfigure Study est à nouveau à l'affiche depuis 2002, avec une nouvelle distribution et une nouvelle composition musicale de Hahn Rowe, interprétée en public.

A partir de 33 photos issues de son précédent spectacle Solos for others et 33 phrases chorégraphiques de 33 étudiants en première année de P.A.R.T.S., Vincent Dunoyer a développé son nouveau solo intitulé Cadavre Exquis, d'après le jeu surréaliste consistant à composer une phrase en écrivant un mot sur un papier que l'on plie avant de la passer au joueur suivant.

Dans le double programme Véronique Doisneau/Giszelle les chorégraphes Jérôme Bel, Eszter Salamon et Xavier Le Roy – trois grands noms de la danse nouvelle – partent à la recherche de « la personne derrière la ballerine », l’être de chair et de sang derrière l’icône. Ils analysent le contexte dans lequel évolue le danseur ou la danseuse de ballet classique.

Un spectacle exceptionnel, parfaitement composé, raffiné, sensuel et à l?humour rafraîchissant. C?est ainsi que to come, le troisième spectacle pour plusieurs danseurs de la danseuse et chorégraphe danoise Mette Ingvartsen, a été accueilli en Allemagne lors de sa première. Au cours de ses études à P.A.R.T.S., elle a créé deux spectacles et l?an passé elle a participé à Pipelines de Jan Ritsema.

Nouvelle ?uvre du chorégraphe Jonathan Burrows et du compositeur Matteo Fargion. Leur spectacle Both Sitting Duet (Kaaitheater, 2002) a gagné un Dance and Performance Bessie Award à New York. Leurs ?vres sont marquées par leur amour de la forme rythmique et l'intensité de la communication silencieuse qu'ils savent faire partager au public.