Walk Into Nothingness
Que se passe-t-il quand on s’imagine que le monde peut continuer sans soi ?
Comment vit-on la ville, les voitures, les passants, les magasins et les arbres qui poussent quand on devient soi-même toujours plus silencieux ?
La dernière promenade
Dans les monastères bouddhistes, on apprend par le biais de la méditation à contempler la vie à partir de sa propre condition de mortel. Robert Steijn a fait de cet exercice de méditation un rituel. Ensemble, on se promène dans la ville comme si c’était la dernière fois. Suit un adieu mental du corps, sans identification émotionnelle avec la temporalité de l’existence. Le rituel fonctionne selon un protocole d’actions exécuté avec précision. Le résultat est non-dramatique, apaisant et méditatif. Une deuxième source d’inspiration est le serpent à plumes Quetzalcoatl. Robert Steijn examine le culte voué depuis quelques années au Mexique à ce dieu Aztec.
• Le chorégraphe et performeur Robert Steijn crée depuis cinq ans des duos chorégraphiques intimes, entre autres, avec Ricardo Rubio et Angela Schubot. Il était précédemment au programme du Kaaitheater en sa qualité de créateur avec Frans Poelstra et en tant que performeur avec Maria Hassabi. Comme co-organisateur des rencontres d’artistes facing the smell of death, il explore la façon dont l’art peut se rapporter à la violence permanente dans la société mexicaine.
> iedereen kan aan het ritueel deelnemen
> meditatie-ervaring is niet vereist
> wel goede schoenen
In onze Westerse cultuur wordt dood en sterven doorgaans bekeken vanuit angst en ontkenning. Tijdens Our Daily Death keren we de medaille om. We nodigen kunstenaars en wetenschappers uit die de dood beschouwen als deel van ons dagelijkse leven. Hoe kunnen we de symbolen en rituelen verbonden aan rouw herdenken, zodat ze meer in het leven staan? Zodat in de toekomst deze thema’s niet enkel aan bod komen in de periode in aanloop naar Allerheiligen en Allerzielen, maar elke dag?