Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
 
 
1
 
2
 
3
 
4
 
5
 
6
 
7
 
8
 
9
 
10
 
11
 
12
 
13
 
14
 
15
 
16
 
17
 
18
 
19
 
20
 
21
 
22
 
23
 
24
 
25
 
26
 
27
 
28
 
29
 
30
 
31
 
 
 

Andromak

théâtre
29.09—01.10.2005

Andromak est une histoire d’aveuglement : aveuglement par l’amour, par la haine, par la rancœur. L’origine de cet aveuglement, c’est la guerre de Troie.

Selon la légende, cette Grande Guerre, la matrice de toutes les autres guerres de la mythologie grecque, a été menée à cause de la belle Hélène, la plus belle femme de la Grèce. Ce n’était évidemment pas la vraie raison. La guerre de Troie fut une guerre économique dont l’enjeu était la maîtrise de la voie de communication d’une importance inestimable entre la Méditerranée et la Mer morte, à savoir la liaison entre l’Europe et l’Asie. Ce n’est qu’une hypothèse, car tout porte à croire qu’en premier lieu Troie restera une légende.

La source la plus importante, lorsqu’il est question du mythe de Troie, est l’Iliade d’Homère. Il s’agit de la plus ancienne œuvre écrite de l'occident. Contrairement aux critiques littéraires de nos jours, les Grecs s’intéressaient surtout à la réalité du mythe. Que la guerre de Troie ait eu lieu ou non importe peu : c’est probablement la foi dans le mythe qui compte. 

La question n’est pas de savoir si la guerre de Troie, cette guerre de tribus entre les Grecs et les Troyens, entre l’Europe et l’Asie, a eu lieu ou non, mais de se rendre compte que les guerres qui s’ensuivirent, que l’on pourrait considérer comme des copies de cette « proto-guerre », ont bel et bien eu lieu et que celles-ci prouvent ainsi, de façon indirecte, que la guerre de Troie fut authentique.


Pour le texte d’Andromak, Peter Perceval et Luk Perceval se sont basés sur l’Andromaque (1667) de Racine, qui, de son côté, a puisé son texte dans l’Enéide de Virgile. Dans l’adaptation de Peter Perceval et de Luk Perceval, la tragédie de Racine est dépouillée de tout verbiage et des convenances d’usage au XVIIième siècle. L’adaptation a échangé le carcan social et littéraire contre une absence extrême de liberté de mouvement, source de tous les dangers, où le langage – comme dans le théâtre de la cruauté – n’est utilisé que pour dire l’indispensable et où la forme d’expression n’est pas le langage mais le corps.

Andromaque Gilda De Bal
Pyrrhus Tom Dewispelaere
Pylade Peter Seynaeve
Oreste Koen van Kaam
Hermione Ariane van Vliet
texte Peter Perceval et Luk Perceval (d’après les motifs de Racine)
traduction et adaptation française Monique Nagielkopf et Géraud Didier
dramaturgie Jan Van Dyck et Géraud Didier
mise-en-scène Luk Perceval
scénographie Annette Kurz
costumes Ilse Vandenbussche
lumière Luk Perceval & Mark Van Denesse
assistance mise-en-scène Lutje Lievens
habilleuse Monique Van Hassel
responsable de production Mien Muys
production Het Toneelhuis (Anvers)

LANGUAGE : Français