Ghost Writer and the Broken Hand Break
Un frein à main défectueux est un ingrédient classique des cauchemars : perdre le contrôle, ne plus pouvoir s’arrêter, foncer tout droit vers l’accident. D’autre part, cela peut aussi signifier : se sentir libre, avancer sans entrave. Mais un mouvement est-il toujours un mouvement en avant ? Qui se meut en cercle finit au début et débute à la fin. Dans Ghost Writer and the Broken Hand Break, trois performeurs tournent trois quarts d’heure sur eux-mêmes – un mouvement censé mener à un état d’extase mystique dans certaines cérémonies soufies. Dans la version de Miet Warlop, cela devient une expérience à la limite du maintien et de la perte de contrôle. Un brassage de danse virevoltante, de récitation et de concert. Comment trouver un équilibre entre maîtrise de soi et dévotion ?
• Miet Warlop a étudié l’art tridimensionnel à l’Académie des Beaux-Arts (KASK) à Gand. Dans son œuvre, les images se succèdent et forment de stupéfiants tableaux vivants. Elle a présenté plusieurs de ses performances aux Kaaistudio’s (entre autres, Springville et Big Heap/Mountain) et était – littéralement – à l’affiche de Performatik17.
concept Miet Warlop | music & performance Pieter De Meester, Wietse Tanghe, Joppe Tanghe, Miet Warlop | lyrics Raimundas Malasauskas, Miet Warlop, Pieter De Meester | technique & production Arno Truyens, Bennert Vancottem | sound engineer Bart Van Hoydonck | light design Henri Emmanuel Doublier | costumes Karolien Nuyttens | production Miet Warlop /Irene Wool vzw | co-production NTGent, Vooruit, HAU Hebbel am Ufer | thanks to Carl Gydé, Jérôme Dupraz, Ian Gyselinck, Michiel Goedertier (LaRoy NV), Janis Van Heesbeke (ongezien), Maarten Van Cauwenberghe, Brahim Benhaddou, Seppe Cosyns, Niels Antonissen, Mathias Batsleer | support Vlaamse Overheid, Stad Gent, Actoral. 17 Marseille