Gundhi

Après leur kalachnikov-assane quotidien, un groupe de yogis armé·es tend un miroir à ses partisan·es internationaux·ales radicalisé·es : pouvons-nous atteindre nos idéaux sans avoir recours à la violence ? Et si ce n’est pas possible aujourd’hui, le sera-t-il demain ? 

En quête d’un pacifisme pérenne, le public est pris en otage par un théâtre textuel violent qui, dans la tradition de De Warme Winkel, oscille entre sérieux et ironie. Il peut ensuite retourner à la vie du XXIe siècle, libéré spirituellement et purifié physiquement. Gandhi joue pour une fois un rôle secondaire ; la pièce ne s’inspire en effet que vaguement de sa biographie.

Der Bus nach Dachau, la première pièce en allemand de De Warme Winkel avait été immédiatement sélectionnée pour le prestigieux Berliner Theatertreffen et le Schauspielhaus Bochum a à nouveau invité la compagnie à mettre le feu aux poudres en Allemagne. 

« Cette soirée ne se déroule pas de manière linéaire, elle comporte des ruptures, y compris sur le plan formel, mais ce n’est pas dérangeant. Cela tient d’une part à l’engagement précis et très physique des acteur·ices, et d’autre part, au fait que les problèmes ne sont pas réduits à des formules simples, mais que leur complexité est mise en évidence. Une soirée difficile, mais enrichissante. » — Westfälischer Anzeiger

• De Warme Winkel est réputé au niveau national et international pour ses spectacles pleins d'esprit, audacieux et intelligents. Ainsi, ils ont plagié intégralement Café Müller de Pina Bausch dans De Warme Winkel speelt De Warme Winkel, ils ont mis en avant le débat sur l'identité (sexuelle) dans Lady Chatterley's Lover et Brideshead Revisited (tous deux présentés au Kaaitheater), ils ont pulvérisé des voitures au Bostheater d'Amsterdam dans Het Zomeroffer, ils ont partagé la scène avec des stars de téléréalité de Temptation Island et Ex on the Beach dans Een oprechte ode aan de Ironie, et ils ont fait sensation avec leurs spectacles sur la crise climatique.