Ophelia comes to Brooklyn
‘The self is also a creation, the principal work of your life, the crafting of which makes everyone an artist. This unfinished work of becoming only ends when you do, if then, and the consequences live on.’ – Rebecca Solnit, The Faraway Nearby
Comment apprendre à connaître quelqu’un par le biais de son héritage ? Ophelia comes to Brooklyn est un texte de théâtre qu’Antje Katcher a écrit en 1982. Quinze ans auparavant, alors âgée de vingt ans, elle avait quitté sa petite ville allemande et émigré à New York. À sa mort, en 2014, sa nièce Katja Dreyer a hérité de lettres, de poèmes, d’objets, d’un groupe d’amis… Des bribes d’une autobiographie jamais écrite.
À présent, dans la mise en scène d’Ophelia comes to Brooklyn, trois comédiens tentent de déchiffrer l’histoire – la pièce de théâtre et la vie d’Antje Katcher. Ensemble, nous voyageons dans le temps et dans l’espace : les années 50 en Allemagne, les années 60 en Russie, les années 70 à New York. Par le biais de lecture de poésie, d’activisme féministe et d’une cérémonie de commémoration. Comment Antje Katcher s’est-elle réinventée dans le Nouveau Monde ?
• La metteuse en scène allemande Katja Dreyer vit et travaille à Bruxelles. Avant ce spectacle, elle a réalisé Überflieger et Kroniek. En tant que performeuse, elle a travaillé, entre autres, avec Mette Ingvartsen, Mette Edvardsen, Superamas, Ivana Müller, David Weber-Krebs et Miet Warlop.
idea & concept Katja Dreyer | performance & creation Katja Dreyer, Davis Freeman, Dolores Hulan | text Katja Dreyer, Davis Freeman, Antje Katcher | light design Hans Mejer | sound design Chris Umney | space, advice, collage Britt Hatzius | dramaturgy Esther Severi (Kaaitheater) | paintings Bernard van Eeghem | photography Antje Katcher | production Kunstenwerkplaats Pianofabriek | co-production C-Takt, Dommelhof & Buda | support Flemish Community & Flemish Community Commission| thanks to Paul Genega, Susan Landau, Jackie Myer, Canio's Books Sag Harbour, Rev Katrina Foster, Willem de Wolf