Mars II
Jusqu’à ce que tout s’enraie
Dans Mars II, Karl Van Welden met en scène un récit poétique sur l’impact des catastrophes sur notre pensée. Aujourd’hui, la pensée occidentale est imprégnée d’un sentiment de menace permanente. Catastrophes écologiques, crises économiques et attaques terroristes paraissent une constante épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Nous sommes totalement obnubilés par des scénarios de prévention de risques éventuels, alors qu’au fond c’est nous qui, paradoxalement, les avons engendrés. Avons-nous, en tant qu’humanité, un besoin de tels récits, comme un enfant savoure un conte fantastique ? Nous faut-il une sorte de memento mori séculier, un souvenir de notre mortalité ?
Dans cette performance musicale, une pluie de cendres tourbillonnantes tombe sur le musicien et son instrument. Au début, les cendres semblent inoffensives, mais lentement leur impact sur le musicien et sa musique devient apparent. L’image et le son se transforment doucement – jusqu’à ce que tout s’enraie.
• Comment l’être humain minuscule se rapporte-t-il à l’immensité de l’univers ? C’est une question récurrente dans l’œuvre de Karl Van Welden. Avec les planètes de notre système solaire comme point d’ancrage, il cherche des réponses visuelles à cette question fondamentale, avec une grande prédilection pour le mouvement apaisé et une forme architecturale. Dans le passé, nous avons présenté son projet très acclamé Saturn II et l’installation A Fall.
#destruction #nowords
concept, direction, sound, composition Karl Van Welden | dramaturgy Bart Capelle | sound, composition, pianist Frederik Croene | sound, composition, sound engineer Vincent Malstaf | machinery, realization Maarten De Vrieze | lighting design Reynaldo Ramperssad | production wpZimmer (Antwerp) | co-production Vooruit (Ghent), Gessnerallee (Zürich), Uzès Danse (Uzès), Le Vivat (Armentières), IN SITU / TAKT Dommelhof (Neerpelt), La Strada (Graz), METROPOLIS (Copenhagen) | with support from the Flemish Government, LOD (Ghent) | thanks to Piano's Maene