Drugs kept me alive
Un survivant
Le monologue Drugs kept me alive (Les drogues m’ont maintenu en vie) parle d’un survivant. Il explore toutes les issues de secours, pour toujours avoir une longueur d’avance sur la menace de la Faucheuse. Sa rapidité est sa meilleure arme, son humour un médicament puissant et ses acolytes répondent à des noms illustres issus des sphères supérieures, tels que ecstasy, speed, cocaïne etc. Mais on approche du plaisir ultime, du superlatif de l’extase quand les médicaments du monde d’en haut se mêlent à ceux du royaume des ombres.
Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort. Plus on s’approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boissons doivent soutenir la vie. Telle est la situation dans laquelle se trouve le personnage de cette pièce : il a vu la mort en face et décide de jouer au poker avec la maladie dans son corps.
Le monologue a été écrit pour Tony Rizzi, un performer né avec lequel Fabre a déjà collaboré pour The sound of one hand clapping, Glowing Icons, Da un altra faccia del tempo, Histoire des Larmes et Orgy of Tolerance.
Concept, direction, text Jan Fabre | performer Antony Rizzi | music Dimitri Brusselmans | Costumes Andrea Kraenzlin | Production Troubleyn / Jan Fabre vzw (Antwerpen) | Co‐production Maribor2012 (European cultural capital)