Influx Controls: I wanna be wanna be
Les identités et leur ambiguïté
Le chorégraphe Boyzie Cekwana a grandi à Soweto et a entamé sa carrière en Afrique du Sud. Entre-temps, son œuvre a fait le tour des salles du monde entier et en Europe, on a pu le voir, entre autres, au Théâtre de la Ville à Paris, au festival ImpulsTanz à Vienne et au Kunstenfestivaldesarts. Dans ses spectacles, Cekwana relie l’histoire des Noirs d’Afrique du Sud à la condition humaine universelle. Ses thèmes récurrents sont la crise identitaire de l’ère post-apartheid et l’héritage culturel de son pays en particulier et de l’Afrique en général.
Dans sa nouvelle création, Influx Controls: I wanna be wanna be Cekwana est seul en scène et s’inspire d’un voyage qu’il a fait à travers la RDC. Il prend pour point de départ une profonde indignation face à la déshumanisation – tant dans le passé qu’à l’heure actuelle – de l’Afrique, de ses peuples et de son patrimoine. Le solo, la première partie d’une nouvelle trilogie, se transforme en jeu autour des identités et de leur ambiguïté. Le titre fait référence à une loi de l’Apartheid qui interdisait aux Africains l’accès à certaines parties – les plus riches – de l’Afrique du Sud, et résonne à la fois comme un appel au droit à l’humanité.
‘I wanna be' is that asphyxiated cry for total and ultimate assumption of full humanity. 'I wanna be' is I wanna be white, since whiteness is goodness, rightness; whiteness is having, in a world of have-not ness. 'I wanna be' is I wanna have, for to have is to be. 'I wanna be' is I wanna be human. 'I wanna be' is I wanna be. Let me be. -- Boyzie Cekwana
concept and performance Boyzie Cekwana | lighting design Eric Wurtz | dramaturgy Guillaume Bernardi | accessories/costume Lungile Cekwana | music The Payback by James Brown (album 20 all time Greatest Hits) & participation of a local choir | production Zurcher TheaterSpektakel festival – Pro Helvetia Cape Town, Swiss Arts Council, Panorama festival (residency program) | international representation Les Artsceniques - Thérèse Barbanel | production manager Colette de Turville