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Le Bazar du Homard

théâtre
18—24.01.2007

Un plaidoyer pour la beauté de l’imperfection et de l’imprévisible


Axel a quarante ans, il est bio-généticien et est marié à Thérésa. Leur fils meurt à la suite d’un incident stupide. Le chagrin est dévastateur et lorsque toute thérapie se révèle inefficace et que sa femme le quitte, Axel décide de se suicider. Au jour prévu, il revêt son plus beau complet et va, en guise d’adieu à la vie, manger une dernière fois du homard à la sauce armoricaine dans son restaurant préféré : Le Bazar du Homard. Mais le serveur trébuche et le homard à la sauce armoricaine atterrit sur le complet blanc d’Axel. En une fraction de seconde, le rituel d’Axel est anéanti et il voit sa vie lui exploser en pleine face. Le Bazar du Homard dépeint cette fraction de seconde.


Dans Le Bazar du Homard de petites et de grandes tragédies soulèvent des questions. Des bribes d’actualité s’infiltrent irrévocablement dans la fiction. Par le biais de situations parfois surréelles et parfois réalistes, nous nous retrouvons dans l’univers des boat people, des criminels, de l’illégalité et aux limites de la civilisation, à travers des discussions étranges sur l’homme nouveau. Les personnages tentent de se définir et de définir leurs positions, mais ont maille à partir avec la rapidité de l’évolution : la technologie génétique, les flux migratoires, le choc des religions, la cruauté et la violence. Le XXIe siècle est présenté comme une époque charnière, en plein embrasement, fractionnement et désintégration, un biotope d’angoisse irrationnelle et d’ennui infini qui alimente une explosion d’actes désespérés.


En tant que bio-généticien, Axel contribue à la synthèse de l’homme nouveau, qui dépasse les angoisses, les désirs et même la mort. Cependant, des événements spécifiques de son existence, des conflits et des drames, déterminent son parcours scientifique. À travers la tragédie d’Axel, Jan Lauwers pose la question de l’humanité et de la déshumanisation et tient un plaidoyer en faveur de l’autre beauté, celle de l’imperfection et de l’imprévisible.


À l’occasion des représentations du Bazar du Homard, nous projetons à nouveau Goldfish Game, le premier long-métrage de Jan Lauwers (2002), sélectionné dans divers festivals internationaux, entre autres ceux de Venise et de Gand en 2002.

texte et mise en scène Jan Lauwers
avec Hans Petter Dahl, Grace Ellen Barkey, Tijen Lawton, Anneke Bonnema, Benoît Gob, Inge Van Bruystegem, Julien Faure, Maarten Seghers
musique Hans Petter Dahl, Maarten Seghers
décor Jan Lauwers
costumes Lot Lemm
responsable de la production Luc Galle
éclairage Lieven De Meyere, Jan Lauwers
concept son Dré Schneider
traduction en anglais Gregory Ball
traduction en français Monique Nagielkopf
production Needcompany
coproduction Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre Garonne (Toulouse), PACT Zollverein (Essen), Cankarjev Dom (Ljubljana), La Rose des Vents (Scène Nationale de Villeneuve d’Ascq), Automne en Normandie, La Filature (Scène Nationale de Mulhouse), Kaaitheater (Bruxelles), deSingel (Anvers)

Needcompany bénéficie du soutien de la Communauté flamande

LANGUAGE : Français Anglais