Grinding the wind
Dans Grinding the wind, Dina Mimi tente de combler les lacunes de l'histoire de son arrière-grand-père palestinien, qu'il a subit des examens médicaux et une opération du cœur. À partir de cet événement, Mimi entreprend un voyage à travers les archives, les histoires orales, les rêves et les livres.
Mimi : "Comme un chirurgien qui, dans ses fantasmes, enfonce son doigt dans un cœur pendant une opération, je mène aussi mes recherches sur les aspects performatifs de la chirurgie à cœur ouvert à partir d'un désir. Le cœur de mon arrière-grand-père, scellé derrière plus d'une centaine de points de suture allant de sa poitrine à sa taille, a été réduit en cendres lors de son dernier acte d'auto-immolation." Face au mystère de cette "archive" désormais inaccessible, Dina Mimi cherche des indices pour comprendre sa descente dans le silence, la contestation et même la mort.
• Dina Mimi est une artiste visuelle qui travaille et vit à Jérusalem et à Amsterdam. Utilisant la vidéo, le texte, le son et la performance, elle explore les thèmes du deuil, de la mort, de la mémoire et du passé colonial. En 2021, elle a fait une résidence au Kaaistudio's dans le cadre de The School of Contamination du Kunstenfestivaldesarts. Avec Grinding the wind, nous l'accueillons pour la première fois solo dans notre programme.
creation, video, performance Dina Mimi | sound collaboration Maya Khaldi | commissioned as part of The Consortium Commissions — a project by Mophradat