Shylock

L’argent, le pouvoir et l’amour

Une livre de chair, à prélever sur le propre corps du débiteur, et trois coffrets – d’or, d’argent et de plomb. Voilà les éléments de départ de Shylock, un nouveau texte de théâtre de Jan Decorte.

Decorte s’est inspiré de la pièce Le Marchand de Venise, dans laquelle Shakespeare raconte l’histoire du noble désargenté Bassanio, amoureux de la belle et fortunée Portia. Pour l’impressionner, il emprunte de l’argent à son ami Antonio. Comme tout le capital d’Antonio est en mer, il emprunte à son tour de l’argent chez l’usurier juif Shylock. Ce dernier stipule cependant une clause très particulière dans le contrat : si Antonio ne peut pas rembourser l’argent à temps, il lui faudra prélever une livre de chair de son propre corps, et plus précisément de la région du cœur. Bassanio n’est toutefois pas le seul à demander la main de Portia, à qui son père défunt a laissé trois coffrets – d’or, d’argent et de plomb. Celui qui choisira le bon coffret recevra la main de sa fille…

• Avec Shylock, Jan Decorte écrit un texte de théâtre incisif sur les préjugés et l’humanité, l’argent, le pouvoir et l’amour, à la croisée de la poésie frêle et du pur rock’n’roll. Sur scène, le spectacle réunit Jan Decorte, Waas Gramser, Herwig Ilegems, Kris Van Trier et Sigrid Vinks. Cette petite « ligue shakespearienne » n’est pas à son premier coup d’essai, mais a déjà deux créations à son actif : Wintervögelchen (d’après Le Conte d’hiver) et Niks of niks (d’après Beaucoup de bruit pour rien).