The Phantom Layer

Danse et fiction littéraire

Quoi que nous fassions, où que nous allions, nous laissons des traces. Mais d’autres personnes ont laissé des traces avant nous, et aujourd’hui celles-ci nous précèdent. Nous laissons des traces dans des bâtiments, sur des routes, des meubles, dans des bateaux... Vu que notre obsession technologique nous porte vers des territoires impensables, nous sommes même en mesure d’intervenir sur la nature. The Phantom Layer est un spectacle sur des possibilités limitées et des résultats illimités. Il s’agit de répétition infinie et de liberté, de la danse que nous dansons tous et qui nous rend uniques.

• Deux ans et demi après le spectacle de groupe now h e r e, Salva Sanchis crée The Phantom Layer. Si now h e r e cherchait une traduction simple d’un vocabulaire gestuel complexe, The Phantom Layer opte pour une structure scénique stratifiée à multiples facettes. Là où now h e r e se concentrait sur la forme, The Phantom Layer se focalise sur la fiction dans la danse. Le vocabulaire gestuel développé par les danseurs est combiné avec des éléments de fiction de la littérature. Le spectacle jette ainsi un pont entre l’abstrait et le concret. Sanchis n’utilise pas seulement le texte comme moyen d’introduction de la fiction dans son œuvre, mais pour générer une musicalité verbale aussi. Parallèlement, il y a le rôle important du vidéaste Pablo Castilla, présent dès le premier jour des répétitions pour filmer, et qui a introduit de la sorte un contexte fictif durant le processus de création.