Living

Le drame, la comédie burlesque, l’intimé et l’étrangeté

Dans Living, le drame est impitoyablement mêlé à la comédie burlesque, et l’intimé à l’inquiétante étrangeté. Le spectacle muet montre le salon, le séjour comme lieu de passage des occupants et des visiteurs, avec leurs pensées, leurs désirs et leurs fantasmes. À la croisée du théâtre, de la danse et de l’installation vivante, on pourrait décrire Living comme la rencontre entre David Lynch, les frères Coen et Jérôme Bel.

La Libre Belgique : « On se croirait dans une œuvre oubliée de Georges Perec. Le quotidien le plus quotidien, le minimalisme, jusqu’à l’ennui, sert à mieux montrer ces passages à l’acte si tragiques et qui pourtant font rire le public par la grâce d’excellents acteurs à la Keaton. Les clowns sont tristes, c’est bien connu. » (Guy Duplat, 15/11/2008)

De Standaard : « La compagnie mène cette mission complexe à bon terme. En général, le théâtre du mouvement tend soit à une ritualisation du geste, soit à une narration par le mime. Tristero se niche précisément à la croisée de ces deux extrêmes. Il en va de même pour l’équilibre fragile entre la tragédie tire larme et la comédie burlesque. » (Daniëlle de Regt, 18/11/2008)

Le spectacle se donne dans un lieu secret du Kaaitheater. Le nombre de places est limité !