Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
 
 
 
 
1
 
2
 
3
 
4
 
5
 
6
 
7
 
8
 
9
 
10
 
11
 
 
 
14
 
 
 
 
18
 
19
 
 
 
22
 
 
24
 
25
 
26
 
27
 
 
 
 
 

I saw the snow and I touched the snow

danse
performance
08—09.10.2009

Un nomade dans l’âme

Hooman Sharifi naît à Téhéran en 1973. Au début de l’année 1989, il arrive en Norvège après un arrêt à Beyrouth. Sa mère, qui l’a aidé à quitter clandestinement l’Iran, le rejoint quelques années plus tard en Norvège. De l’Orient vers l’Occident, dans l’espoir d’y avoir plus d’opportunités professionnelles, d’y avoir un avenir.

La street dance et le hip-hop éveillent sa fascination pour le mouvement. Il décide d’étudier la danse, et fonde la compagnie Impure. Dès 2002, le Kaaitheater a porté à l’affiche plusieurs de ses spectacles.

Sharifi est un nomade dans l’âme. Ses productions se réalisent « chemin faisant », en voyageant d’un lieu à l’autre, d’une résidence d’artiste à l’autre. Cet aspect est tangible dans ses spectacles, même si, dans ses premiers projets, il n’évoque jamais sa propre histoire d’émigré. En 2005, il crée un solo qu’il interprète lui-même, We failed to hold this reality in mind. Il y fait pour la première fois référence à son autobiographie. Son seul attribut sur scène est un minuscule tapis persan…

Depuis, il manifeste un besoin de parler dans ses créations, de faire usage du langage et de textes. Le solo qu’il crée pour le festival Spoken World  réunit plusieurs éléments : le besoin de creuser plus profondément dans sa propre biographie et dans la condition de l’émigrant en général, le besoin de raconter une histoire en paroles et le besoin vital de se mouvoir dans un espace rempli de sons et de lumière. Le spectacle est construit en deux parties. Dans la première partie, en spoken word, Sharifi s’adresse de manière directe au public. Ensuite, – « quand je ne sais plus quoi dire » – il se met à danser, en réutilisant du matériau de We failed to hold reality in mind.

Le spectacle I saw the snow and I touched the snow a le goût du café iranien dans le marc duquel on peut lire l’avenir, l’odeur du pain libanais et le parfum du nomadisme universel…

choreography, light and dance Hooman Sharifi | title Peter Handke | music Mohammad Reza Shadjarian, Hossein Alizadeh, Kayhan Kalhor, Homayoon Shadjarian, Mohammad Reza Lotfi | production Impure Company (Oslo) | support Norwegian Council For Cultural Affairs, Ministry Of Foreign Affairs

LANGUAGE : Anglais