The Stop Quartet

Regarder à travers des trous

« Si Einstein s’était penché sur la danse, elle ressemblerait à peu près à l’œuvre de Jonathan Burrows », a un jour écrit un critique du quotidien The Guardian. Le critique de danse Pieter T’Jonck déclare : « Cette comparaison audacieuse réfère à la précision de l’œuvre de Burrows en tant que danseur et chorégraphe. Ce qu’il y a de spectaculaire dans son œuvre, c’est qu’il renonce à tout spectacle et malgré tout, on ne peut s’empêcher d’être totalement captivé par ce qu’il fait. »

La saison passée, nous avons repris l’éblouissante série de duos spirituels que Burrows a créée au cours des dernières années avec Matteo Fargion (Both Sitting Duet, The Quiet Dance, Speaking Dance). Cette saison, nous présentons une œuvre cruciale de Burrows, The Stop Quartet, dont la première a eu lieu par étapes en 1996.

The Stop Quartet se fonde sur l’idée que toutes les strates du spectacle – danse, musique, lumière – présentent des trous à travers lesquels le public peut apercevoir les autres strates. La chorégraphie est une toile de contrepoints rythmiques. Elle suscite cette vigilance, cette attention constante des danseurs que l’on retrouve plus tard dans les duos de Burrows et Fargion.

Outre Burrows, la distribution de la reprise inclut, entre autres, Henry Montes et Ragnhild Olsen qui ont interprété la production originale. La musique est signée Kevin Volans et Matteo Fargion.