Compass
Installations vivantes
Dans les installations de Lawrence Malstaf (e.a. célèbre pour ses collaborations avec Meg Stuart et d’autres chorégraphes), le spectateur est souvent un élément corporel essentiel de ce qui s’y déroule et le vit de l’intérieur. Il ne s’agit donc pas d’images statiques ou d’instantanés, mais de mécanismes qui enclenchent un processus, ou mettent en mouvement des matériaux, des objets ou un espace. Ce sont des installations vivantes et dans ce sens comparables à des performances. Elles se déroulent « en boucle » et leur durée dépend du spectateur.
Dans Compass (2005), le spectateur ceigne « une machine d’orientation » autour de sa taille, celle-ci le guide à travers un parcours virtuel. Le spectateur explore l’espace et découvre une architecture tangible mais immatérielle. Il peut suivre la machine ou la contrer.