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Beats

théâtre
musique
29.03—02.04.2006

Le metteur en scène Josse De Pauw, le scénariste Marc Didden et le musicien rock Roland (Van Campenhout) ont conçu pour Het Toneelhuis un projet autour des beat poets : William S. Burroughs, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et autres illustres consorts. Le portrait d’une époque et d’une génération (sauvage). C'est un spectacle à mi-chemin entre une lecture, un concert et un rendu d’une époque et d’une génération.

L’époque des beat poets commence en 1944, aux États-Unis, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est l’époque de la bombe atomique, du début de la Guerre froide et de la chasse aux communistes. La télévision fait son entrée et Kinsey publie son rapport sur la sexualité, le docteur Benjamin Spock propage une approche révolutionnaire de l’éducation des enfants, le sommet de l’Everest est atteint et les premiers bikinis apparaissent… C’est l’époque du be-bop, du cool jazz de Miles Davis et ensuite du rock-‘n-roll, de l’action painting de Jackson Pollock et des albums de bande dessinée Peanuts de Charles Schultz, l’époque de la mystique orientale et de la musique de Ravi Shankar, de la critique sociale acerbe de Lenny Bruce. La poésie des beat poets a donné corps à une nouvelle vision de vie imprégnée de modernité, une nouvelle conscience et un nouveau style de vie.

Dans son travail et dans sa vie, le beatnik, ce nouveau type de bohémien, cherche l’expression d’une créativité hors de toute censure et l’élargissement de la conscience (artistique) par le biais de moyens non rationnels tels que les psychotropes et hallucinogènes, les visions et les rêves. Jetant par-dessus bord les conventions de la morale bourgeoise, les beatniks vivent en communautés où l’usage de psychotropes et la psychanalyse sont monnaie courante. « La Beat generation implique une certaine nudité de l’esprit, et en définitive de l’âme, un sentiment d’être ramené aux fondements de la conscience. » (New York Times, novembre 1952). Beat vient de beaten, battu, « dévalisé, trompé, le monde contre moi ». Ginsberg : « Je suis en exil de moi-même. »

De Pauw, Didden et Roland organisent tous les soirs une sorte de jam-session avec les acteurs du Toneelhuis et avec des sujets et des intervenants chaque fois différents. En dehors des acteurs, le spectacle accueille tous les soirs des invités, tant écrivains que musiciens. Beats aborde également l’influence que ce mouvement a eue dans notre contrée.

concept Marc Didden en Josse De Pauw
choix des textes Marc Didden
musique Roland Van Campenhout, Percy Jones & gasten
avec (en combinaisons toujours différentes) Josse De Pauw, Abke Haring, Titus Muizelaar, Stefan Perceval & hôtes
production Het Toneelhuis