The Wounds of Multilingualism #1: losing and learning languages
À Bruxelles, le plurilinguisme paraît une évidence : dans cette ville, une diversité croissante de langues sont parlées à la maison. Le plurilinguisme est une porte vers un réseau social, un emploi et de l’inclusivité. Une politique focalisée soutient d’innombrables possibilités pour apprendre et approfondir des langues.
Avec The Wounds of Multilingualism – une phrase imaginée par Sulaiman Addonia – le Kaaitheater et Passa Porta lancent une série qui met en lumière les complexités humaines, culturelles et politiques autour du plurilinguisme. Une série qui vous immerge pour ainsi dire profondément dans le bain du plurilinguisme. Sulaiman Addonia et Ahilan Ratnamohan prennent la parole. Ils racontent des histoires particulières sur l’impact de la migration, l’apprentissage de nouvelles langues, la perte de la langue maternelle, le privilège de la maîtrise de la langue…
Dans cette première édition, ils entament la discussion que modérera la performeuse, danseuse et actrice Rabina Miya. La langue véhiculaire sera l’anglais, ce que vous pouvez interpréter en l’occurrence comme une communication plus que neutre : pour Ahilan et Sulaiman, cela constitue le préambule de leurs histoires.
• L’auteur Sulaiman Addonia a imaginé la phrase The Wounds of Multilingualism pour désigner les « dommages collatéraux » du plurilinguisme. Son premier roman, The Consequences of Love (2008), a atteint la sélection finale du Commonwealth Writers’ Prize et a été traduit dans plus de vingt langues.
• Ahilan Ratnamohan est un metteur en scène de théâtre qui crée des spectacles interdisciplinaires avec des performeurs et des formes de théâtres non conventionnels. Il s’inspire du sport, du cinéma et des processus d’acquisition de langues. En ce moment, il travaille à un projet de recherche au Conservatoire d’Anvers : The Performativity of Language Learning and Language Learning as Performance.