Close Encounters
Sur la création de Close Encounters
Un texte de l'équipe de Close Encounters sur le processus de création, des informations générales sur le spectacle et le générique peuvent être trouvées ici.
Close Encounters a été créé au cours de 8 rendez-vous organisés d’avril à octobre 2021. Ils impliquent 13 jeunes âgé·es de 14 à 20 ans et 4 adultes nés entre 1974 et 1996. Certain·es d'entre eux·elles parlent 5 langues différentes. Nous avons enregistré 52 heures de conversations, lancé en l'air 132 balles de ping-pong et accueilli la semaine dernière 11 jeunes supplémentaires qui ont rejoint le projet.
Nos ateliers ont débuté pendant le deuxième lockdown, lorsque nous nous sommes demandé si nous ne devions pas présenter le spectacle sur un banc, sur des canoës flottants ou par téléphone. Nous avons finalement décidé que ce que nous voulions vraiment, c’était de nous rencontrer dans une salle et dans la vraie vie.
Nous sommes donc ici, aspirant le temps qui nous sépare de vous. Nous allons nouer ensemble un dialogue qui s’est tissé au gré de multiples prises de paroles.
Durant nos rencontres, nous avons enregistré nos dialogues deux par deux en prenant nos perspectives respectives pour points de départ. C’est que nous avons des âges des couleurs de peau différents, et tant nos genres que nos désirs sont pluriels. Nos différentes paroles se sont rassemblées en un seul dialogue qui est maintenant le nôtre. Un dialogue qui nous englobe tous·tes et qui est trop vaste pour être celui d’une seule personne. Tous les mots qui le façonnent proviennent d'expériences vécues par les participant·es de l'atelier. Ces mots ont été prononcés pour de vrai, ils sont riches de signification pour quelqu’un et aujourd'hui, nous aimerions les revivre avec vous.
What's not to love?
“What’s not to love” van Peter Crawley over Your words in my mouth in 2019.
Close Encounters is the final piece of a tryptic. All three performances Close encounters, Your words in my mouth and A Certain Value consider stepping in other people’s perspective about commons, love, intimacy and the possibility of a change. Below you can read a text about Your words in my mouth, a performance that touches the same topics as Close Encounters.
What do we talk about when we talk about love? The short answer, Anna Rispoli makes clear, is that we talk first about ourselves: our experience, reflections and imagination. The playful conceit of their production, though, is to make us not just consider but also represent the perspectives of a distant stranger.
Bringing small audiences into a series of intimate venues, and asking us to renact a conversation that took place somewhere else, may be an unconventional and unrehearsed act of theatre, but it provides a disarmingly subtle route into one of theatre’s more fundamental aims: to arouse empathy, to put yourself in someone’s place.
To be both performer and audience is a curious thing, at once dividing and sharpening attention. Here, the pricks of self-consciousness (the sound of your voice, your eyesight, your cues) gradually dissipate to allow your “character”, and that in front of you, to materialise, each advancing views that flatter, amuse or affront your own.
Love, no less than art, is a political subject, quickly ushering in conversations about traditional monogamy, the emotional complexity of open relationships or the exhausting efforts of polyamory, one proponent’s antidote to “a society that is institutionalising itself around the couple”. To some people, even two is a crowd.
You may forget, for instance, the sex or age of a speaker, blurring into their reader, and concentrate better on the opinion. You listen carefully to yourself and each other.
Even if just for an hour, you assume a wholly new identity, you see yourself differently and become absorbed in different views. What’s not to love?