Burning Ice #8
En quête d’une… écologie politique
En mars 2014, donc en pleine fièvre électorale en Belgique, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié son cinquième rapport. Le ton est bien plus clair et explicite que dans toutes les éditions précédentes : la situation va de mal en pis et si nous maintenons ce statu quo, les répercussions catastrophiques se feront encore sentir ce siècle-ci. Voilà un sujet qui devrait faire réagir en période électorale et être au cœur du débat public, penserait-on. Que nenni ! Le silence politique a été assourdissant.
Lorsque nous avons mis sur pied la première édition de Burning Ice, en 2008, l’initiative s’inscrivait dans le sillage du précédent rapport du GIEC. À l’époque déjà, l’absence de réaction significative de la part de la société – du secteur des arts, entre autres – a stupéfié. Depuis, Burning Ice a l’ambition d’être une plateforme transdisciplinaire pour artistes, scientifiques, théoriciens, etc., en quête de récits inspirants, motivants et imaginatifs, susceptibles de constituer un fondement pour une politique écologique et une véritable transition vers une coexistence durable entre l’homme et son environnement.
Burning Ice #8 prend pour perspective la Conférence Paris Climat 2015 (COP21), aussi nommé le sommet de la dernière chance. Une fois de plus ! Que faut-il pour que ce sommet soit différent des éditions précédentes et pour enfin arriver cette fois à un accord qui fasse la différence ?