Weiblicher Akt 11: Love Sontag

Rien n’est mystérieux, aucune relation humaine ne l’est. Excepté l’amour.

Quel sujet parle le plus à l’imagination et est à la fois plus insaisissable que l’amour ? Personne ne sait précisément ce que c’est et néanmoins, il détermine en grande mesure nos existences. Après Marguerite Duras et Elfriede Jelinek, Maatschappij Discordia prend conseil auprès de Susan Sontag (1933-2004). Aussi bien dans ses journaux intimes – dans lesquels elle consigne une vie turbulente – que dans ses autres œuvres, elle se focalise sans relâche sur le fossé entre représentation et vérité, image et réalité. Une question s’impose : « l’Amour » n’est-il qu’une image qui nous dupe royalement ? L’amour vrai existe-t-il réellement ?

• Fondée en 1982, entre autres par Jan Joris Lamers, Matthias de Koning et Annette Kouwenhoven, Maatschappij Discordia s’attache à jouer de façon autonome et dans un rapport libre au texte. Love Sontag est le 11^e volet de la série thématique Weiblicher Akt dans laquelle la perspective féminine constitue à chaque fois le point de départ. Cinq des volets précédents de la série étaient précédemment à l’affiche des Kaaistudio’s.

« La vérité est toujours quelque chose de raconté, pas quelque chose de connu. Si on ne parlait ou n’écrivait pas, il n’y aurait de vérité sur rien. Il n’y aurait que ce qui existe. » – SUSAN SONTAG dans Le Bienfaiteur (traduction libre)