After All Springville

Douze ans après la première de Springville – à l’affiche des Kaaistudio’s à l’époque –, Miet Warlop reprend le spectacle comme un souvenir qu’elle souhaite revivre, ou comme une chanson qu’elle désire reprendre avec un nouveau groupe de performeurs. Parfois, on a envie de redire quelque chose des années plus tard. Parce que les questions n’ont pas trouvé de réponse, parce qu’on a pris de l’âge et vécu des choses différentes entre-temps, ou simplement : pour le plaisir renouvelé de jouer.

Sur scène, une maison dont se dégagent des volutes de fumée colorées. Peu après, un homme s’apprête à sortir le sac-poubelle qu’il tient dans la main. Autour de la maison tournoient d’étranges créatures, mi-humaines, mi-objets. Elles reniflent, séduisent, réclament de l’affection à cor et à cri. La maison est un tremplin pour l’imagination. À travers différents orifices, la maison avale des visiteurs qu’elle recrache ensuite. Êtes-vous prêt·e pour ce saut dans l’inconnu ? Serez-vous témoin d’un spectacle surréaliste ou vous donnera-t-on à voir la réalité sous-jacente telle qu’elle est, sans fioritures ?

• Miet Warlop a étudié l’art tridimensionnel au KASK à Gand. Dans son travail, elle fait défiler des images pour créer des tableaux vivants stupéfiants. Ses spectacles ont régulièrement été présentés au Kaaitheater (entre autres, Springville et Ghost Writer and the Broken Hand Break), et un de ses œuvres illustrait l’affiche de Performatik17.