Dina Mimi, Roland Gunst, Salvatore Calcagno & Nikima Jagudajev
Une pratique artistique n’est jamais le seul résultat d’une chose planifiée. Elle se nourrit de rencontres imprévues, de ce qui ne pouvait être imaginé jusqu’alors. Le réseau artistique bruxellois est souvent présenté comme un ensemble d’échanges, de collaborations et de pollinisations croisées formelles et informelles. La pandémie ayant davantage isolé les processus artistiques, le Kunstenfestivaldesarts ouvre, pour cette édition, une résidence artistique temporaire et commune dans quatre espaces du Kaaistudio’s. Dix jours durant, quatre artistes, dont trois sont basé·es à Bruxelles, alterneront travail individuel et discussions collectives.
L’artiste Dina Mimi retrace l’histoire de son arrière-grand-père palestinien, soumis à des expérimentations médicales. Nikima Jagudajev approfondit une recherche sur la chorégraphie comme forme de vie. Salvatore Calcagno étudie le cinéma comme une forme de rencontre, partant du film Bellissima de Visconti. Roland Gunst s’intéresse à l’héritage du caoutchouc, à la strate qu’il ajoute aux monuments coloniaux à Bruxelles.
The School of Contamination ouvre la porte à une nouvelle forme de contamination et à l’importance de celle-ci pour la scène artistique et son avenir.
presentation Kunstenfestivaldesarts & Kaaitheater • Dina Mimi: supported by Mophradat in the frame of the Consortium Commissions 2020 (Alkantara Festival, Kunstenfestivaldesarts, and Spielart Festival) • Roland Gunst: research supported by Moussem Nomadic Centre, Kunstenfestivaldesarts | dramaturgy Esther Severi | residency at Moussem Nomadisch Kunstencentrum • Salvatore Calcagno: research supported by garçongarçon asbl, Théâtre Les Tanneurs, Kaaitheater, Kunstenfestivaldesarts • Nikima Jagudajev: research supported by Bergen Kunsthall, Shedhalle Zurich, Decoratelier, Kunstenfestivaldesarts | with the support of Oktoberdans and BIT Teatergarasjen | part of Re-Imagine Europe | co-funded by the Creative Europe programme of the European Union