10 journeys to a place where nothing happens *

Parrainage classique

L’artiste estonienne Maike Lond relate ses tentatives de collaboration financière avec le secteur privé. Elle a tout essayé : le parrainage classique, le salariat, des présentations publiques, des débats en direct à la télévision estonienne... Son objectif (romantique) : être financièrement indépendante des commissaires d’expositions et des organismes subventionnaires. Lond combine sa musique électroacoustique avec des installations visuelles interactives.

• 10 journeys to a place where nothing happens était à l’affiche des Kaaistudio’s dans le cadre du week-end Pharmakon en 2014.

#newyoung
 

À propos d’art et de société

On sait que le gouvernement actuel a considérablement réduit les budgets alloués à la culture. Voilà qui a une fois de plus enflammé le débat sur « l’art et la société ». Ailleurs en Europe, les gouvernements ont aussi réagi à la crise économique par des coupes sombres dans les subventions à la culture.

Outre les organisations artistiques, ce sont surtout les artistes individuels qui en sont les victimes. Les constructions précaires et souvent internationales des subventionnaires et des coproducteurs qui leur permettent de réaliser leurs créations sont par conséquent menacées de s’écrouler. Comment la plupart de ces artistes, souvent jeunes, pourront-ils financer leur travail à l’avenir ? Dans quels segments de la société trouvent-ils encore du soutien pour ce qu’ils créent ?

En ce début de saison « d’austérité budgétaire », nous donnons la parole à deux artistes émergents à propos de leur recherche de moyens et de leur vision sur « l’art et la société » : Maike Lond et Julian Hetzel.