Irakese Geesten/Iraqi Ghosts

Le jeune créateur irakien de théâtre Mokhallad Rasem a fui Bagdad en 2006, pour s’installer en Belgique. Dans Irakese Geesten, il montre la violence surréelle et l’aliénation croissante lors des guerres récentes dans son pays. En collaboration avec deux autres artistes iraquiens et deux comédiennes germano-flamandes, il met en scène un choc explosif de différentes réalités. Surréalisme et réalité se chevauchent sans transition. Un spectacle qui fait l’effet d’un coup de massue.

En 2010, Irakese Geesten, le premier grand projet de Rasem en Belgique, est sélectionné pour le Theaterfestival et couronné lauréat du festival Theater aan Zee « pour le métier et le dynamisme avec lequel il fait partager une expérience de vie personnelle par le biais d’images aussi plurivoques qu’émouvantes. » Le quotidien De Standaard considère le spectacle comme l’un des cinq meilleurs de l’année 2010. Mokhallad Rasem est le fils de l’un des acteurs iraquiens les plus célèbres, il a poursuivi des études d’art dramatique et de mise en scène et a fait partie pendant cinq ans du Théâtre national de Bagdad.

Without the war I could not be in this show. Thanks to the war. Without the war I could not make you applaud in the end. So in the end, while you’re applauding, don’t forget to say…thanks to the war.

Voir aussi : Iraq, War on Culture, une table ronde (en anglais) avec Christopher Parker, Dirk Adriaensens, Ali Bader et Lieven De Cauter (mod.) le 23 mars aux Kaaistudio's.