Tinseltown

Le spectacle Tinseltown, une « préquelle » à Indie (le premier volet de la Chaostrilogie, 2005), retourne aux sources mythologiques de la trilogie et troque le décor du « Lala-land » pour une ville fantôme hollywoodienne, peuplée de jeunes loups ambitieux, de réalisateurs fatigués de la vie et de serveuses qui rêvent d’être des actrices.

Dans Indie, Abattoir Fermé nous emmenait dans un immeuble du « Lala-land », une métropole apocalyptique dont les habitants désaxés nous font vivre un trip kaléidoscopique de situations délirantes, d’humour, de paranoïa, de folie… et de têtes de cochons.

Tinseltown retourne aux sources mythologiques de la trilogie et troque le décor du « Lala-land » pour une ville fantôme hollywoodienne, peuplée de jeunes loups ambitieux, de réalisateurs fatigués de la vie et de serveuses qui rêvent d’être des actrices.

Le protagoniste est Wilfried Pateet-Borremans, un Vieux Metteur en Scène de Théâtre, monstre sacré, fou savant. Borremans prépare un chef-d’œuvre grandiose : L’Autopsie Phénoménale de Dieu. Couvant avec fièvre son magnum opus, il erre dans les rues de Tinseltown.

L’Autopsie Phénoménale tourne à l’odyssée, un monstre filmique horrible qui domine sa vie. Tous ceux qu’il rencontre deviennent des personnages de scènes imaginées et vice versa. Les frontières entre la réalité et la fiction explosent. Le naturalisme et le grotesque balancent sur la même corde de funambule.