Bonanza

Une petite ville, la plus petite du Colorado. Cinq maisons habitées, nichées dans les Rocky Mountains. Une couche de neige recouvre les rues en hiver. Un torrent de montagne traverse le village. Il suffit de regarder assez longtemps pour voir danser les lutins. Bonanza est un portrait filmique unique en son genre d’une ville minière abandonnée.

Jadis y vivaient 6 000 personnes. On y dénombrait 36 saloons, 7 dancings et un nombre impressionnant de prostituées pour les mineurs. La devise était : Get in, get rich, get out. La ville compte maintenant en tout et pour tout sept habitants, obsédés de spiritualité, avec en toile de fond des accusations, des ragots, des meurtres et dans l’angoisse constante.

Mark combat les feux de forêts dans tous les États-Unis pendant les mois d’été. Se dispute avec Ed et Gail. A une peur panique de Mary.

Ed & Gail sont un vieux couple. Veulent à nouveau faire partie du conseil municipal. Gail est peintre. Ed restaure des voitures antiques. Ils se chamaillent avec tout le monde, sauf avec Mary et Richard.
Richard, prêtre à Pueblo, une ville à 300 km, réside à Bonanza le dimanche, lundi et mardi. Se tient à l’écart des autres habitants.

Mary passe pour être une sorcière dans la région. Libérée sous caution payée par Ed et Gail. On peut lui téléphoner pour lui demander des conseils spirituels (payants). Comme Ed et Gail, elle se dispute avec tout le monde.

Darva et Shikiah, the two new ladies. Décrivent leur gagne-pain par du « coaching métaphysique ». Voient des lutins à l’aube près du ruisseau. D’après elles, tout va s’améliorer. Sont en bisbille avec Mary, Ed et Gail.

Joan, madame la maire actuelle. Habite 300 km plus loin. Est une descendante du fondateur de la ville. Veut à tout prix rester maire de Bonanza pour la protéger contre Ed et Gail.
Bonanza est le monde en miniature, dit chacun de ses habitants.

Berlin brosse le portrait de cette micropole par le biais d’une maquette et de plusieurs écrans, le tout baigné par un paysage sonore de Peter Van Laerhoven. Bonanza est, après Jerusalem et Iqaluit, le troisième volet du cycle Holoceen.

Theater Arte : 159 Rue de Laeken, 1000 Bruxelles (en face de KVS-Bol)