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Although Tg Stan is a collective, its members often work in other groups or with other theatre-makers. In the spring of 2006 the four core members, Jolente De Keersmaeker, Sarah De Roo, Damiaan De Schrijver and Frank Vercruyssen will work together again without any other actors. This has not happened since 1997 (in Private Lives by Noel Coward) and this alone makes it a special occasion.
Most of Tg Stan’s projects have been based on a highly personal approach to the world’s theatre repertoire. As each member of Stan has made a list of plays they would like to stage one day, iso it was a difficult choice. They have now decided to work on texts by Harold Pinter and Alan Ayckbourn. With the four members of Stan one can always expect to a play and a performance with strong acting and a highly individual interpretation.
texte d'après Party Time de Harold Pinter et Relatively Speaking d'Alan Ayckbourn
de et par Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo, Damiaan De Schrijver, Frank Vercruyssen
éclairage Thomas Walgrave
costumes An D'Huys
technique Raf De Clercq & Tim Wouters
traduction Pinter Janine Brogt
traduction Ayckbourn Laurens Spoor
remerciements à Marjan Eggers
production Tg STAN
À propos de Tg STAN
Toneelspelersgezelschap Stan (compagnie de comédiens Stan) voit le jour en 1989 sur l’initiative de quatre jeunes acteurs de la même promotion du conservatoire d’Anvers. Les quatre compères ne veulent pas intégrer les compagnies existantes, où ils estiment ne distinguer que de l’esthétique peaufinée, des expérimentations formelles « déjantées » ou des mises en scènes (par trop) directives. En tant qu’acteurs, ils veulent que le centre de gravité se situe chez eux : dans leur jeu, leurs propres capacités et leurs propres défaillances (dévoilées) ; en faisant exploser l’illusion, en interprétant le texte de façon transparente et parfois même mutuellement contradictoire, et en s’engageant de manière très personnelle et rigoureuse dans le personnage et ce qu’il a à dire.
Les concepts clés qui caractérisent Tg Stan sont « l’accent sur les acteurs » et « le refus du dogme ». Le « refus du dogme » est d’entrée de jeu recelé dans le nom du collectif : S(top) T(hinking) A(bout) N(ames) [arrêtons de penser à des noms], mais également dans le répertoire hybride – quoique systématiquement critique à l’égard de la société – où Cocteau et Anouilh côtoient Tchekhov, Bernhard succède à Ibsen et les comédies de Wilde et de Shaw font pendant à Diderot. Mais qu’on ne se trompe pas : leur programmation ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais est au contraire consciente et pertinente.
Tg Stan donne la place centrale à l’acteur. Malgré l’absence de metteur en scène et le refus de s’harmoniser, d’accorder les violons – ou peut-être grâce à cette attitude singulière et volontaire – les meilleurs spectacles de Tg Stan font à la fois preuve d’une harmonie puissante, d’un réel plaisir de jouer et d’une profession de foi fermement sociocritique, mais jamais moralisante.
Leur démarche insolite les pousse à affronter les publics les plus divergents, de préférence au-delà de la Belgique, pour leur faire connaître leurs œuvres, interprétées en d’autres langues, le cas échéant.
Certains spectacles sont conçus à l’étranger et dans une autre langue : Point Blank et Berenice ont été créés à Lisbonne et One 2 Life à Oakland en Californie, toutes trois en anglais. Les Antigones, créé à Toulouse, était la première création francophone de Tg Stan.