3 jours, 3 nuits

Après le quatuor de Earths, Louise Vanneste reste au plus près des éléments mais revient au solo. Son écriture toujours kaléidoscopique forge une «épopée science-fictionnelle et onirique» à la croisée du récit et de l'abstraction, de l'imaginaire et du tangible. À la fois humain et géologique : ainsi se profile ce nouvel opus. Poussant au maximum le curseur d'intimité entre un être et une montagne, Louise Vanneste se met à l'écoute des variations sensorielles, physiques et émotionnelles de ces liens. Le corps absorbe récits, souvenirs, données scientifiques, tandis qu'un travail de texte s'intègre à la partition sonore.  

«Le mot tantôt informe, tantôt déforme le geste et inversement : ils se figurent et se défigurent l’un l’autre.» Avec sa pratique résolument transdisciplinaire, son goût pour la composition de l'environnement – sans hiérarchie de ses divers paramètres – et son expérience de l'art en lien avec le végétal, la danseuse et chorégraphe cristallise ses enjeux artistiques dans le corps, «véritable vivier de mouvements de pensées et de qualités physiques». Véhicule d'intelligence et de sensibilité, d'écoute et d'empathie, d'incarnation et d'imagination. 

• Après une formation en danse classique, Louise Vanneste se tourne vers la danse contemporaine et entre au P.A.R.T.S., dont elle sort diplômée. Une bourse de la Fondation SPES (Be) lui permet de poursuivre sa formation à New York, notamment auprès de la Trisha Brown Dance Company. Au sein de Rising Horses, elle développe son travail chorégraphique en étroite collaboration avec des artistes issus d'autres disciplines que la danse. En plus de ses projets scéniques, elle développe un ensemble d'installations vidéo. Elle a également enseigné dans différentes écoles d'art.