danse

KUNSTENFESTIVALDESARTS 010 - Ioannis Mandafounis et Fabrice Mazliah (en 2009 au Kunsten avec P.A.D.) et May Zarhy prennent comme point de départ la page blanche du corps. Avec une saisissante intelligence physique, ZERO interroge le lien entre la mémoire et le corps, ses repères, ses représentations.

La chorégraphe cypriote installée à New York, Maria Hassabi, se produit pour la première fois en Belgique. Dans SoloShow, elle prend pour thème la représentation du corps féminin dans l’art et la culture populaires. Des centaines d’images iconiques se succèdent sans transition et se transforment, avec une précision esthétique et une physicalité extrême, en une installation vivante.

Dans Lutz Förster, le chorégraphe Jérôme Bel porte Lutz Förster à la scène, danseur du Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch. Förster jette un regard rétrospectif sur sa carrière de danseur auprès de, entre autres, Pina Bausch, la José Limón Dance Company et Robert Wilson.

Le solo que Hooman Sharifi crée pour le festival Spoken World réunit plusieurs éléments : le besoin de creuser plus profondément dans sa propre biographie et dans la condition de l’émigrant en général. Le spectacle a le goût du café iranien dans le marc duquel on peut lire l’avenir, l’odeur du pain libanais et le parfum du nomadisme universel…

Press a pour point de départ les fantaisies enfantines sur les monstres : comment l’obscurité ou les jeux d’ombre peuvent donner aux objets ou à des parties du corps des aspects monstrueux et effrayants. Le chorégraphe français Pierre Rigal se trouve dans un petit espace vide qui subit des transformations mécaniques auxquelles le corps doit sans cesse s’adapter. Il s’en dégage un spectacle absurde, à la fois drôle et angoissant.

L’auteur et créateur de théâtre Peter Verhelst crée une nouvelle œuvre pour trois danseuses et une voix aux Kaaistudio’s. Le thème majeur de Headbanger's Wall est le réconfort. On entend un extrait de Requiem for my friend que Zbigniew Preisner a composé pour son ami défunt, le cinéaste Krzysztof Kieslowski. On voit trois corps féminins qui tentent d’avoir raison de la pesanteur. On voit de petits rituels qui réunissent les trois femmes. On entend une voix qui nous dit que nous n’abandonnerons jamais. Il est question de force, d’opiniâtreté et de volonté de rester debout.

WORKING TITLE FESTIVAL - Le chorégraphe et danseur argentin Diego Gil et le dramaturge serbe Igor Dobricic ont créé en peu de temps un certain nombre de spectacles de danse sans concessions et radicaux. Avec About Falling, ils se soustraient une fois de plus à tout compromis.