Orphans
"Peut-être que le bien et le mal n'existent pas. Il n'y a que des erreurs et pas d'erreurs" - Dennis Kelly
Dans sa pièce Orphans (2009), Dennis Kelly raconte une petite histoire entre trois personnes : Helen et son mari Danny sont à la maison pour fêter la nouvelle qu'Helen est enceinte de leur deuxième enfant, mais leur dîner est interrompu. Liam, le frère d'Helen, arrive couvert de sang et prétend avoir trouvé un garçon blessé dans la rue. Danny et Helen l'interrogent, plus il apparaît que Liam n'est pas aussi innocent qu'il le soutient.
Dans un dialogue chaotique et réaliste qui reflète presque fidèlement la communication hésitante entre indvidus, Kelly démêle méticuleusement un dilemme moral. L'insouciance du comportement de chacun·e forme une métaphore pour une discussion plus large sur le racisme, la discrimination et les fractures sociales. ‘Orphans’ devient ainsi une réflexion troublante sur la faculté de chacun·e d'entre nous à commettre le mal.
• Habitué du programme Kaai, tg STAN est connu pour sa méthode de travail ouverte - chacun·e a son mot à dire sur tout, du choix du texte, du décor et de l'éclairage aux costumes et affiches. Dans Orphans, tg STAN reprend pour la deuxième fois le texte de Kelly. Alors que dans Move (on) (2020), le texte était encore entrelacé avec de la danse, de la poésie et de la littérature du Moyen-Orient, c'est maintenant le texte théâtral de Kelly lui-même qui occupe le devant de la scène.
"Une pièce formidable. Merveilleuses performances. (...) tg Stan en fait une adaptation impressionnante" – Pzazz
text Dennis Kelly | by & with Evgenia Brendes, Jolente De Keersmaeker, Atta Nasser, Haider Al Timimi, Gustavo Vieira | light Stef Stessel | costumes Sietske Van Aerde | production STAN | co-production Kloppend Hert, Moussem, Toneelhuis, Vooruit
Ce spectacle contient des représentations de racisme, de violence verbale et de faux sang.