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Ding an sich

théâtre
10—11.11.2011

Pour sa nouvelle création, Maatschappij Discordia puise son titre dans l’œuvre d’Immanuel Kant. Selon le philosophe allemand des Lumières, l’homme ne peut pas connaître la réalité d’une chose en soi (Ding an sich). L’expérience de la réalité est toujours dépendante de notre propre perception et interprétation.
À partir de ce présupposé, Discordia joue une étude sur place : Ding an sich ou les secrets de la nature morte et de l’armoire vitrée. Un petit vade-mecum de possibilités théâtrales.

Peut-être qu’avec Ding an sich, Discordia crée un prochain épisode dans la série d’ingénieux montages que le groupe a réalisés ces dernières années, et dont les Kaaistudio’s ont présenté Over de kunst, Marionett et Monolog. Dans ces pièces de théâtre, les actions n’entretiennent pas forcément un lien narratif avec ce qui se déroule avant ou après, mais en tant qu’éléments du spectacle, elles se rapportent de manière narrative à l’évolution de l’idée dont la pièce est l’expression.

Dès sa fondation en 1982, Maatschappij Discordia a ouvert de nouvelles pistes. La compagnie de théâtre amstellodamoise a opté pour une nouvelle façon de jouer, qui réserve une grande autonomie au comédien. Discordia est rapidement devenu un concept aux Pays-Bas et en Flandre. Des groupes comme tg STAN, Dito’Dito, ’t Barre Land et Dood Paard se sont inspirés de ses idées innovantes. Entre-temps, Discordia représente des créateurs de théâtre avec un état de jeu impressionnant : on continue à beaucoup lire, à discuter inlassablement autour de la table et à peu répéter sur scène pour préserver la fraîcheur du jeu pour le public. Sans répit et avec minutie, les comédiens de Discordia sont perpétuellement en quête, sur scène et en dehors de la scène, de l’essence du théâtre, de l’art et de la philosophie.

van en met Annette Kouwenhoven, Jan Joris Lamers, Jorn Heijdenrijk, Matthias de Koning, Miranda Prein