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Bernhard-trilogie

théâtre
#BigNames
#marathon
#Repertoire
17—18.06.2017

S’attaquer aux tabous

En 1993, Jolente De Keersmaeker et Damiaan De Schrijver ont créé avec Julien Schoenaerts Gewoon Ingewikkeld, d’après Einfach Kompliziert (Simplement compliqué) de Thomas Bernhard. C’était inévitable, Bernhard resterait un des compagnons de route de tg STAN. À présent, la compagnie présente trois adaptations de Bernhard sous forme de trilogie : un véritable marathon d’environ six heures.

Pourquoi une trilogie Bernhard en 2017 ? Parce que Bernhard est l’exécuteur de la haute justice, l’artiste de l’exagération, le virtuose de l’inversion. Parce qu’il tord et brise le langage, parce qu’il cherche la petite bête, parce qu’il pose le doigt là où ça fait mal, parce qu’il s’attaque aux tabous et ne connaît ni dieu, ni maître, ni commandement. Parce qu’il ne s’épargne pas lui-même.

 

PARTIE 1 | Alles is rustig (Tout est calme)

Le protagoniste Moritz Meister – interprété par Damiaan De Schrijver – est un auteur célébré qui vient d’achever son chef-d’œuvre. Il vit retiré, avec son épouse (Sara De Roo), dans une maison idyllique des Préalpes allemandes. Meister n’attend plus que le Prix Nobel pour être comblé. Entre-temps, le couple accueille Melle Werdenfels (Jolente De Keersmaeker), une doctorante à lunettes. Tout le monde admire Meister, mais plus que tout, il s’admire lui-même. Bernhard fustige la vanité, la fatuité et la décadence des intellectuels qui observent le monde à partir de la ligne de touche et émettent des considérations invariablement vaines et creuses.
 

PARTIE 2 | ““Redde wie zich redden kan” geen slechte titel” (« Sauve qui peut », pas mal comme titre)

Comme suite à Tout est calme, les acteurs de tg Stan avaient initialement choisi Am Ziel (1981), mais n’en ont finalement sélectionné qu’une seule phrase qui est devenue le titre du spectacle : “Sauve qui peut”, pas mal comme titre. Sous cette appellation, ils interprètent un certain nombre de Dramuscules de Bernhard. Dans ces « mini drames », Bernhard analyse sans merci et plus explicitement encore que dans Tout est calme le passé nazi allemand non digéré et le fascisme rampant de la société.
 

PARTIE 3 | Eind goed al goed (Tout est bien qui fini bien)

Dans Eind goed al goed, une veuve et sa fille invitent l’auteur dramatique talentueux de Sauve qui peut au bord de la mer, après la première de sa pièce.

Alles is rustig
tekst naar Über allen Gipfeln ist Ruh van Thomas Bernhard | van en met Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo, Damiaan De Schrijver, Sara Haeck, Jonas De Vuyst | decor en licht Thomas Walgrave | kostuums Inge Büscher | techniek Tim Wouters en Dirk Vanreusel | productie tg STAN | première 12 mei 1999, Vooruit, Gent

"Redde wie zich redden kan" geen slechte titel
tekst naar  Dramolette (Freispruch, Eis, Maiandacht, Match, A Doda) van Thomas Bernhard | met Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo, Damiaan De Schrijver | mise en place  Matthias de Koning | kostuums Inge Büscher | techniek Tim Wouters en Dirk Vanreusel | licht Thomas Walgrave | met dank aan Gerhard Jäger | productie tg STAN | première 16 februari 2005, Kaaitheater, Brussel

Eind goed al goed
tekst naar Am ziel van Thomas Bernhard | van en met Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo, Damiaan De Schrijver, Sara Haeck, Jonas De Vuyst | mise en place Matthias De Koning 
| licht Thomas Walgrave | kostuums Inge Büscher | techniek Tim Wouters en Dirk Vanreusel | productie tg STAN


DURÉE : 330 min.
LANGUAGE : Néerlandais
RERUN

Tussen de voorstellingen door is er uiteraard voldoende tijd om een hapje te eten. Om de Bernhard-sfeer compleet te maken trekt het Kaaicafé de Lederhosen aan en serveert echte Oostenrijkse Fritatensuppe en Sachertörte!

ZA 17/06

17:00>18:40
Alles is rustig

— PAUZE I —

20:00>21:15
“Redde wie zich redde kan”

— PAUZE II —

21:45>22:45
Eind goed al goed

ZO 18/06

15:00>16:40
Alles is rustig

— PAUZE I —

17:15>18:30
“Redde wie zich redde kan”

— PAUZE II —

19:45>20:45
Eind goed al goed